L’université grecque: une espèce menacée - The Greek University: an endangered species

Huit universités grecques sont forcées de suspendre toute activité suite à la décision unilatérale du ministère de l'éducation nationale de mettre en disponibilité 1349 employés de leurs administrations. Les universités concernées sont les suivantes:

Université d'Athènes, Université de Thessalonique, Ecole Polytechnique d'Athènes, Université de Gestion, Economie et Management d'Athènes, Université de Crète, Université de Patras, Université de Ioannina, et Université de Thessalie.

L'impact sur l'enseignement, la recherche, la santé et la coopération internationale est sans précédent. La menace qui pèse sur l'enseignement supérieur suite aux mesures d'austérité draconiennes imposées par l'Union Européenne suscite une grande inquiétude en Grèce et au-delà de ses frontières.

En tant que scientifiques, universitaires, étudiants ou autres, nous appelons l'Union Européenne et le gouvernement grec à protéger le statut et le personnel des universités grecques, afin que celles-ci puissent continuer leur mission d'éducation et de recherche, l'importance de ces institutions étant plus vitale que jamais. Elles sont et doivent rester les foyers de pensée critique au sein d'une Europe aux structures sociales érodées par des coupures massives et dans laquelle plane l'ombre d'un extrémisme dangereux.

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Text in English

Eight universities in Greece (University of Athens, the Aristotle University of Thessaloniki the Athens Polytechnic and University of Economics and Business as well as the University of Crete, Ioannina, Thessaly and Patras) have been forced to halt all activities as a result of Greek ministry of education proposals to suspend unilaterally 1349 university administrative workers.

The impact on teaching, research, clinical work and international collaboration is unparalleled and the threat to higher education in Greece as a result of stringently imposed EU austerity measures is a cause of great concern far beyond Greece's shores.

As academics, university workers, students and others, we call on the EU and the Greek government to protect the status and staff of Greek universities, to ensure that they remain able to engage in education and research and to recognize that these institutions are more important now than ever.

They are and must remain beacons of critical thinking in a Europe whose social structures are being eroded by massive cutbacks and over which the shadow of far-right extremism looms.